L’exposition le Chant du Monde regroupe des planches issues de bandes dessinées où l’homme et sa figure occupent une place secondaire voire inexistante. L’environnement, naturel comme artificiel, plus que personnage principal, devient ici la condition sine qua non de l’existence d’un récit. En plus d’offrir une expérience esthétique inédite au lecteur, ces histoires, muettes pour la plupart, nous permettent d’imaginer un monde d’après la catastrophe, vidé de l’humanité.




Avec « Citéruine » de Jérome Dubois




Avec « RORBUER » de Aurélie Wilmet
Avec « FAVOLA » de Paolo Viscogliosi
Avec les illustrations de Jul Quanouai






Production : Formula Bula
Scénographie : Atelier 1:1
Graphisme : Studio Plastac
« Je sais bien qu’on ne peut guère concevoir un roman sans homme, puisqu’il y en a dans le monde. Ce qu’il faudrait, c’est le mettre à sa place, ne pas le faire le centre de tout, être assez humble pour s’apercevoir qu’une montagne existe non seulement comme hauteur et largeur, mais comme poids, effluves, gestes, puissance d’envoûtement, parole, sympathie. Un fleuve est un personnage, avec ses rages et ses amours, sa force, son dieu hasard, ses maladies, sa faim d’aventure. »
Jean Giono, Le Chant Du Monde, 1934

