Les mains ont la parole
Un cycle de rencontres avec les autrices et les auteurs invité.es.
TURBO COMIX
Samedi 23 septembre 14h00 à Césure
Une rencontre avec l’autrice américaine Lale Westvind.
Animée par Éva Prouteau, historienne
et critique de l’art moderne et contemporain.
Lale Westvind jongle entre la bande dessinée et l’animation. Son style est incroyablement sauvage et flamboyant, chacun de ses dessins donne l’impression d’en contenir douze autres, qui en contiennent chacun d’autres, le vertige est vite au rendez-vous. L’artiste aborde ici les multiples facettes de son travail et présente des films d’animation qu’elle a réalisés.
Lale Westvind
LES HISTOIRES DU MOI
Samedi 23 septembre 17h00 à Césure
Une discussion avec Powerpaola (Colombie),
Lina Ehrentraut (Allemagne) et Salomé Lahoche (France).
Animée par Marie Klock, journaliste et musicienne.
Ces trois artistes piochent dans leur propre vie le terreau de leurs histoires. Entre l’autobiographie, au long cours et parfois romanesque chez Powerpaola, celle du quotidien chez Salomé Lahoche et l’auto science-fiction chez Lina Ehrentraut, chacun.e regarde, questionne et malaxe sa propre existence avec les outils narratifs qu’il ou qu’elle affectionne.
UN COMPAS DANS L’ŒIL
Dimanche 25 septembre 13h00 à Césure
Une rencontre croisée avec Lukasz Wojciechowski (Pologne)
et Agnès Hostache (France).
Animée par Thomas Baumgartner.
Cette rencontre accueille deux architectes qui sont aussi auteur.ices de bd. Dans les bandes dessinées de Lukasz, la ville est un personnage central. Il réalise ses récits dans un style minimaliste à l’aide du logiciel de dessin technique Autocad. Architecte d’intérieur, Agnès Hostache dessine les lignes et les volumes qui forment nos espaces de vie. Avec une palette chaleureuse, elle imprègne ses pages de lumière et dépeint dans les moindres détails les lieux et objets du quotidien.
LA VIE D’ARTISTE
Dimanche 24 septembre 15h00 à Césure
Une rencontre croisée avec Anna Haifisch (Allemagne)
et Nina Lechartier (France).
Animée par Éva Prouteau.
Ces autrices convoquent toutes deux la figure de l’artiste dans leurs bandes dessinées. Elles s’inscrivent ainsi dans une longue tradition de fiction faisant de cet étrange personnage un héros archétypal aux multiples figures selon les récits ; faiseur, imposteur, génie, maudit ou loser… Mais pourquoi l’utiliser comme protagoniste quand on est soi-même artiste ?