
Après avoir célébré la dixième édition du festival en 2022, voici le temps d’un nouveau cycle. On remet les compteurs à zéro, on déménage et on change de forme mais pas de formule : Formula Bula on peut toujours y trouver ce qu’on ne cherchait pas !
En 2023, Formula Bula investit un nouvel espace baptisé Césure. À l’initiative de la coopérative Plateau Urbain et de Yes we camp, ce nouveau tiers-lieu est situé sur l’ancien campus de l’université Sorbonne-Nouvelle Censier en plein Quartier Latin. Sur un immense plateau sont regroupés notre fameux village des éditeurs et toutes les activit.s du festival.
« Faire festival » c’est collectivement, s’extraire du temps.
Depuis sa première édition en 2011, Formula Bula défend un temps hors du quotidien où la curiosité et la découverte sont partagées de façon festive entre le public et les acteur.ices du monde de la bande dessinée. Le festival pose ainsi chaque année et en toute liberté, un regard affirmé sur des familles et sur des mouvements de la bande dessinée internationale. Nos rencontres dévoilent les dessous de la création, nos spectacles mettent en lumière les correspondances des disciplines, nos ateliers permettent la transmission et le partage avec les artistes.
Que ce soit en regardant, en écoutant, en faisant, ou en s’amusant, on apprend toujours quelque chose à Formula Bula.
Pour sa 11e édition, Formula Bula montre l’arrière boutique, les dessous de la conception et de la fabrication, tant du point de vue des auteur.ices que des éditeur.ices.
Les auteur.ices décryptent leur travail en abordant leurs techniques graphiques et narratives, les éditeur.ices expliquent leur approche de la fabrication, leur passion du façonnage et plus largement la diffusion des ouvrages qu’ils publient. Le festival passe en revue la bd alternative et invite tous les festivaliers, public et professionnels à une exploration collective de l’acte de » faire de la bd « .
• Une exposition collective intitulée FORMULA BULA MAGAZINE qui prend la forme d’un » magazine » éphémère et en 3 dimensions se déploie au coeur de notre salon des éditeurs et décrypte le travail d’artistes internationaux.
• Un salon regroupant 40 maisons d’édition françaises et européennes et 200 auteur.ices. Des rencontres, performances et spectacles exclusifs.
• Création d’un prix célébrant la meilleure bande dessinée de la rentrée : le Prix Prima Bula.
• Un riche cycle d’ateliers pour tous les publics dirigés par les artistes qui partagent avec les festivaliers leur savoir-faire.
• Une journée professionnelle à l’attention des libraires et bibliothécaires.
Cette 11e édition multiplie les portes d’entrée aux oeuvres des artistes et des maisons d’édition avec une programmation orientée vers le partage des connaissances et la pratique commune.
Raphaël Barban
Directeur artistique de Formula Bula
Matthias Arégui, Denis Asfaux, Franky Baloney, Thomas Baumgartner, Julia Billet, Lisa Blumen, Olivier Bron, Thomas Brosset, Vincent Brunner, Soizic Cadio, Cizo, Fanny Charmont, Antoine Chaumeil, Alizée De Pin, Yassine de Vos, Jade Desvignes, Rachel Deville, Laura Dudler (CH), Amélie Dufour, Jean-Yves Duhoo, Lina Ehrentraut (DE), Camille Escoubet, Serge Ewenczyk, Maou (CH), Emmanuel Guibert, Mayalen Goust, Anna Haifisch (DE), Maria Herreros (ES), Frédéric Hojlo, Agnès Hostache, Joël Hubaut, Marie Klock, Zad Kokar, Juliette Laboria, Salomé Lahoche, Pia-Mélissa Laroche, Anne Laval, Nina Lechartier, Simon Liberman, Jacques de Loustal, Philippine Marquier, Florence Miailhe, Carlos Nine † (AR), Emelie Östergren (SE), Martin Panchaud (CH), Delphine Perret, Jérémy Perrodeau, Aurore Petit, Powerpaola (COL), Eva Prouteau, Nadine Redlich (DE), Eugène Riousse, Paco Roca (ES), Viryane Say, Lucie Servin, Miyako Slocombe, Amélie Strobino (CH), Thierry Van Hasselt (BE), Chloé Wary, Lale Westvind (US), Connor Willumsen (CA), Lukasz Wojciechowski (PL), Milly Yencken.
Marc Chalvin, Wandrille, Jean-Pierre Duffour, Marthes Bathori, Gérald Auclin, Louka Butzbach, Maybelline Skvortzoff, EMG, Prims, Léa Castor, Esther Meunier, Damien Basile, Lucile Nomand, Tim, Dara Nabati, Charlélie Thuillier, Anne Simon, Mathias Martinez, Alexandre Géraudie, El don Guillermo, Estocafish François Ayroles, Vincent Vanoli, Edmond Baudouin, Troubs, Étienne Lécroart, Adèle Maury, Jochen Gerner, Stanislas, Patrick Kyle, DoubleBob, Helkarava, Benoît Carbonnel, David Snug, Jérémy Piningre, Xavier Buyssou, Clément Vuillier, Lisa Mandel, Charles Berberian, Petit Pied, Dara Nabati, Maxime Morin, Lorrain Oiseau, Julien Magnani, Margaux Meissonnier, Maïté Grandjouan, Camille Louzon, Lisa Mouchet, Oriane Lassus, Renaud Thomas, Eric Angenot, Frédéric Poincelet, Pascal Rousseau, Winifred Giroudeau, Lika Nüssli, Thomas Gosselin, Noémie Chust, Oscar Ginter, Gabriel Maffeïs, Antoine Beauvois, Léa Muriawec, Gregory Jarry, Rémi Lucas, Delphine Panique, Marc Bell, Hugues Micol, David Amram, Violette Vaïsse, Victor Hussenot, Diego Fermin, Leo Martin-Alonso, Max Otto Martin-Alonso, Simon Roure, Romane Granger, Jonathan Djob Nkondo, Valentin Giuili, Florent Dubois.
Nadine Redlich est une cartooniste d’Allemagne. Après ses livres thématisant le soulagement de tension « Ambient Comics » et « Ambient Comics II », son oeuvre de stress « Paniktotem » a été publiée l’automne dernier. Sa liste de clients contient DIE ZEIT, The New York Times, Samsung, Google et Frieze Magazine.
Thomas Brosset est artiste plasticien, anthropologue de formation. Son travail aborde la question du lien social, des rapports de domination et de violence, du genre, de l’empuissancement, des êtres et des lieux non-humains. Thomas cherche les invariants humains, il déconstruit, cherche les logiques invisibles et les courants souterrains. Il a enseigné à la Fonderie de l’Image de Bagnolet, aux Beaux- Arts de Paris et à l’école de Condé à Paris. Il se consacre aujourd’hui à ses travaux d’estampe, de dessin et d’animation. Il travaille également pour le Théâtre des Roches à Montreuil et la Maison des Jonglages à La Courneuve.
Fanny Charmont est chanteuse, autrice, compositrice et pédagogue. Elle a consacré ses études en arts du spectacle au chant nomade.
Ce qui la mènera en Afrique et en Europe de l’Est. Après ses études, elle travaille rapidement comme comédienne spécialisée dans les voix enregistrées. Sa spécificité : une voix « caméléon » qui peut se glisser dans toutes sortes de projets très différents, voix chantées, doublage de dessins animés, documentaires, bande-annonce et publicités. En 2013, elle crée le duo électro INO ARA avec la musicienne Sarah Amsellem. Elle chante sous son nom depuis décembre 2019.
Présidente de l’association Central Vapeur à Strasbourg. Elle anime la rencontre IRCEC : mode d’emploi.
Juriste à la ligue des auteurs professionnels, elle anime la rencontre pour les auteurs IRCEC : mode d’emploi.
En tant qu’éditeur de la maison d’édition jeunesse L’Articho, il est co-organisateur du concours du CNFE. Il anime également une formation professionnelle « Fanzine Académie ».
Animateur nature, il accompagne Alizée De Pin pour son atelier de dessin d’observation.
Conservatrice des bibliothèques, BPI.
Il est fondateur et éditeur des éditions 2024. Il est aussi président du SEA.
Amatrice de contes, d’histoires fantastiques et de poésie, Juliette Laboria étudie pendant 5 ans le cinéma d’animation aux Arts Décoratifs de Paris. Elle y explore la frontière mouvante entre réel et imaginaire à travers l’écriture et des images fixes ou animées aux couleurs vives. Ses sujets de prédilection font référence à l’été, l’enfance et les mondes oniriques, le vivant sous toutes ses formes y occupe une place centrale.
Aujourd’hui elle travaille à la fois dans le cinéma d’animation et l’illustration.
Sur son temps libre, elle tient un carnet de dessin qu’elle nourrit par des portraits pris sur le vif et des scènes de vie. Elle cherche à retranscrire les petits détails du quotidien, fondus dans le paysage mais pourtant remplis de sens et d’importance et à faire ressentir les matières, les peaux, la chaleur, la lumière, la douceur aussi.
Serge Ewenczyk, directeur des Éditions « çà et là », spécialisées dans les bandes dessinées étrangères. Depuis octobre 2005 , il publie exclusivement de la bande dessinée étrangère. Les choix éditoriaux se portent vers des chroniques intimistes, autobiographiques, autofiction, des fictions ancrées dans la réalité. Parmi les dernières publications figurent le roman graphique du célèbre l’auteur brésilien Marcello Quintanilha : les lumières de Nitéroi , ou le récit intime de l’autrice Sud Coréenne Song Aram titrée « Deux femmes » en sélection officielle au festival d’Angoulème ( 24 – 27 janvier ) ainsi que les ouvrages Courtes distances par Joff Winterhart et Pittsburgh par Frank Santoro.
Viryane Say est une musicienne et bassiste professionnelle venue du punk et du Jazz. Entre les tournées et les sessions studio pour des projets allant de la musique africaine à la pop, elle n’a jamais cessé d’explorer d’autres possibles sonores de la basse électrique.
Un passage dans la classe d’électroacoustique d’un conservatoire parisien lui a enfin permis de faire son coming-out bruitiste. Ses performances solo sont intenses et radicales.
Artiste plasticien né à Valence, Espagne en 1983. Université des Beaux-Arts de San Carlos, licence UPV Travaillant sur la peinture, l’illustration, la peinture murale et la bande dessinée depuis 2011. Elle s’intéresse aux émotions humaines et à l’évolution de la société. Impliqué dans des projets commerciaux, artistiques et sociaux partout dans le monde. Se concentre actuellement sur l’égalité des sexes et la justice sociale. Style très distinctif, difficile à définir et jouant toujours autour du concept de beauté établie et bousculant les normes. Certains clients sont Sony, Uniqlo, Anthropologie, Vogue, Mango, Kenzo, Reebok, Girls Inc, The Malala fund. Publié par Planeta et Taschen entre autres. Travail exposé à Hong Kong, L.A, NY, Madrid et Séoul entre autres.
Mayalen Goust est illustratrice jeunesse. Elle est diplômée de l’École d’arts appliqués de Poitiers et a travaillé dans une agence de publicité. Si elle est surtout connue pour ses illustrations d’albums aux éditions du Père Castor, son univers unique est facilement identifiable dans toutes ses œuvres. Elle privilégie les illustrations, rondes, fluides, légères et colorées créant ainsi un univers unique, poétique et d’une beauté saisissante. Son style japonisant est facilement identifiable.
Eugène Riousse est né en 1990 à Lorient, il vit et travaille à Paris. Diplômé de l’École Estienne en gravure (2010), des Arts Décoratifs de Strasbourg en illustration (2013) et de la Fémis en scénarios de Séries-TV (2015), Eugène Riousse est illustrateur pour la presse, auteur de bande dessinée et scénariste. Il se consacre aujourd’hui à de multiples projets entre ces trois domaines.
Denis Asfaux est animateur culturel et administrateur de l’association française d’agroforesterie, qui vise à remettre l’arbre dans le système productif agricole. Lui qui aime faire des ponts entre culture et agriculture est également acteur du Festival Formula Bula, Bande Dessinée et plus si affinités.
Né à Paris en 1983, Simon Liberman est diplômé de l’école Estienne puis de l’atelier d’illustration des Arts décoratifs de Strasbourg, en 2009. Il fait ses premières armes au sein de collectifs de fanzine, à l’école, comme Belles Illustrations ou Troglodyte. Il publie ainsi son premier livre, La Traversée des harengs, qui évoque son enfance aux côtés d’une grand-mère marquée par le traumatisme des camps de concentration.
En 2010, il fonde avec Olivier Bron les éditions 2024, pour mener de front carrière d’auteur et métier d’éditeur, tout en construisant de magnifiques expositions.
Il publie, en 2014, La Beauté, aux éditions L’Employé du moi, et collabore régulièrement à diverses revues.
Le Talisman, en gestation depuis plusieurs années, est la première pierre d’une œuvre marquée par la violence des guerres et le chaos des mémoires traumatiques.
Il vit et travaille toujours à Strasbourg.
Peintre, sculpteur, cinéaste, illustrateur, auteur de bandes dessinées, Carlos Nine (1944-2016) est unanimement considéré comme l’un des plus importants artistes argentins des dernières décennies. Autodidacte, Nine travaille essentiellement pour l’étranger publiant ses dessins dans L’écho des savanes, Il grifo, Co & Co et Playboy. En 1991, il publie Meurtres et châtiments (Albin Michel), première de ses bandes dessinées à être publiée en Europe. Suivront de nombreux albums dont Fantagas (Delcourt), Le canard qui aimait les poules (Albin Michel – prix du meilleur album étranger au festival d’Angoulême 2001), Crève-cœur (Donjon Monsters T8, Delcourt), Prints of the West (Rackham).
Disparu en 2016, Carlos Nine laisse un album inédit : « Buster Mix, Le cow-boy chanteur, est une histoire d’amour contrariée, une histoire de rencontres manquées, dont l’apothéose sera un final mélancolique comme dans les histoires de Jacques Tati ».
Après avoir travaillé comme directrice artistique dans la pub puis en agence d’architecture d’intérieur, Agnès Hostache est, pour notre plus grand bonheur, illustratrice à plein temps. Elle aime retranscrire, à la gouache ou l’acrylique, les petits riens du quotidien, ces scènes composées d’infimes détails qui nous auraient échappés mais qui racontent vraiment notre vie…
Formée aux arts appliqués, c’est certainement sa formation en architecture d’intérieur qui lui a donné son goût pour raconter les intérieurs et la vie de ses habitants. Proche du mouvement « Mingei udo » (mouvement japonais artistique populaire des années 1920-1930), elle a exposé chez Artazart fin 2018 « Portraits d’illustres inconnus et autres petits riens ». Son premier roman graphique « Nagasaki » adapté du roman français (d’Eric Faye), est un miracle de sobriété délicate. Il a été primé à la 47ème édition du Festival d’Angoulême.
Responsable éditorial adjoint d’Arte radio.com de 2006 à 2008.
Entre 2009 et 2011, Thomas Baumgartner propose Les Passagers de la nuit2, un rendez-vous de création radiophonique tous les jours à 23 heures. En 2014, il est l’un des cofondateurs de Live Magazine, revue « vivante », sur scène.
Le 27 septembre 2016, Thomas Baumgartner quitte France Culture pour le poste de rédacteur en chef de Radio Nova3, qu’il occupe jusqu’en 2018.
Il fonde wave.audio, un studio de production sonore, en juillet 2019, qui produit pour le journal Le Monde, les éditions Casterman, la Bibliothèque nationale de France, les éditions Calmann-Lévy…
Pour bon nombre des autochtones du milieu, c’est une légende, un self-made man mythique à qui on ne refuse rien. C’est vrai qu’il a longtemps tenu les rênes de la célèbre revue Ferraille et qu’il a sorti Les Requins Marteaux de la vase où on aurait bien aimé les voir croupir encore longtemps, et qu’il co-dirige la collection BD Cul depuis sa création. Il serait même devenu, à force de tractations et de pressions, chroniqueur Grolandais, qualité qu’il a même modestement poussé au gros écran sous la direction de Delépine et Kervern.
Frédéric Felder a également débuté une carrière d’artiste plasticien et a même été brièvement Directeur Artistique du Festival d’Angoulême 2021. Il poursuit aussi de temps à autres son travail de scénariste auprès de son binome Besseron : Mélo Biélo (en mai 2012 aux éditions Hugo Desinge), Pire ouvrier de France (Audie, Collection Fluide Glacial, 2016) ou encore Touffes & truffes chez Les Requins Marteaux en 2022.
Frédéric Hojlo est un lecteur passionné, curieux, fidèle, inquiet parfois – du devenir de l’édition alternative – mais attentif toujours – au travail des auteurs et des éditeurs et à l’envers du décor en général. Professeur d’histoire géographie dans l’enseignement secondaire depuis 2006 après une formation universitaire en histoire, chroniqueur et rédacteur en chef adjoint en charge de la bande dessinée alternative de 2016 à 2023 pour le site ActuaBD.com, il a écrit pour les éditions Iconovox, Kiblind et The Hoochie Coochie, joué au Tintin bénévole dans divers festivals, salons et expositions, animé des rencontres au festival BD à Bastia et pour le FIBD, et participé au jury de fin d’études de la HEAR à Strasbourg.
C’est un cénariste et dessinateur de bande dessinée espagnol.
Après avoir publié régulièrement dans « El Vibora », en 2007, Delcourt publie son album « Rides » (réédité sous le titre « La tête en l’air », en 2013) qui reçoit un bon accueil critique. Les éditions Astiberri édite cette réflexion sur la vieillesse en novembre sous le titre « Arrugas ». L’album reçoit le Prix National de la Bande Dessinée au Festival de Barcelone 2008, le Prix du Meilleur Roman Graphique à Lucca (Italie) et le Prix de l’Excellence au Japon. En 2019, il reçoit pour l’ensemble de sa carrière l’un des prix Inkpot distribués lors du Comic-Con de San Diego. L’année suivante, l’édition américaine de « La Maison » lui vaut le prix Eisner de la meilleure édition américaine d’une œuvre internationale.
Elle est historienne de l’art, critique d’art et conférencière, spécialisée dans l’art moderne et contemporain. Elle écrit pour de nombreux catalogues d’artistes ou d’institutions, et collabore régulièrement à la Revue 303.
Il est journaliste, spécialisé dans la musique et la bande dessinée. Il a été chef de rubrique musique de Rolling Stones pendant trois ans et a écrit plusieurs ouvrages sur la musique. Il est journaliste aux Inrockuptibles.
Elle est diplômée de l’Ecole Nationale des arts décoratifs en spécialisation gravure. Elle débute sa carrière professionnelle comme maquettiste pour la presse, expose des dessins et des gravures. En 1991, elle réalise son premier court métrage Hammam. Depuis, elle impose dans le cinéma d’animation un style très personnel. Elle réalise ses films à base de peinture, de pastel ou de sable, directement sous la caméra en procédant par recouvrement. Elle reçoit le César du meilleur court-métrage en 2002 pour Au premier dimanche d’août, une mention spéciale au Festival de Cannes en 2006 pour Conte de Quartier et reçoit en 2015 un Cristal d’honneur, à l’occasion du 39e d’animation d’Annecy pour l’ensemble de son oeuvre. La plupart de ses films ont été écrits avec la collaboration de l’écrivaine Marie Desplechin. Leur long métrage La Traversée a reçu en 2010 le prix du meilleur scénario au Festival Premiers Plans à Angers et a fait l’objet d’une exposition à l’Abbaye de Fontevraud.
L’autrice suédoise née en 1982. Ses bandes dessinées sont teintées d’un curieux mélange d’expérimentation, de surréalisme et de réinterpréntation de vieux contes magiques. Elle a représenté la Suède au salon du livre jeunesse de Bologne en 2013. En 2018, elle se lance dans l’écriture de pièces de théâtre. Sa nouvelle bande dessinée, Flore et Faune vient de paraître aux éditions The Hoochie Coochie et elle est en sélection pour le Prix Prima Bula 2023.
Il évolue dans le monde de la bande dessinée depuis le début des années 1990. C’est aux éditons Les Requins Marteaux qu’il a commencé par créer des bandes dessinées de manière autodidacte en découpant et détournant ce qui lui tombait sous la main. Dans les années 2000, il a conçu et mis en page la nouvelle formule de la célèbre revue Ferraille, la dotant d’une toute nouvelle identité et d’un graphisme réjouissant.
Graphiste de talent, il détourne, revisite et s’amuse des codes populaires et rétro pour les remettre au goût du jour. Il travaille régulièrement pour la presse en tant que directeur artistique : TOPO, Fluide Glacial, La Charente Libre, Picsou Magazine.
Cizo, en tant qu’artiste associé il réalise toutes les affiches de Formula Bula depuis la première édition en 2011.
Elle est née dans un bunker à côté d’une mine de charbon dans le Nord-Est de la France. Elle a grandi en lisant des livres, en jouant du piano et en ayant des amis imaginaires dans la campagne derrière Puttelange-aux-Lacs, ce qui signifie plus ou moins Putain-ange-au-bord-du-lac.
Le travail de l’artiste français Joël Hubaut est marqué par la prolifération. Multiplicité des supports : peinture, installations, collages, objets, mais aussi écriture, performance, musique, il investit tous les moyens d’expression. Son travail est marqué du sceau de l’épidémie, dans laquelle on peut voir son désir que l’art contamine la réalité toute entière. Joël Hubaut se livre à d’incessantes et intempestives relectures de l’histoire de l’art et débusque partout pour le pulvériser l’esprit de sérieux et de suffisance. Son travail recoupe naturellement la complexité des moyens modernes de diffusion et la conception du travail en réseau. Il faut voir les expositions de Joël Hubaut : c’est en situation que sa générosité et son humour ravageur rayonnent le mieux.
Plaçant l’absurde au centre de ses réalisation, son style formel emprunte beaucoup à Dada, au Lettrisme et la Poésie Sonore mais aussi au Surréalisme.
Il est né à Paris en 1964. Après un bac littéraire, il suit les cours de l’école Hourdé avant de se diriger vers les Arts Déco de Paris dont il abandonne très vite la scolarité. En 1992, la publication de Brune chez Albin Michel l’introduit dans un cercle de jeunes dessinateurs qui cherchent à renouveler l’univers de la bande dessinée, rassemblés au sein de L’Association. Son emménagement dans l’Atelier des Vosges lui fait rencontrer Frédéric Boilet, Tronchet, Émile Bravo, Christophe Blain et Joann Sfar. C’est avec ce dernier qu’il publie en 1997: La Fille du professeur (Aire libre-Dupuis). L’ouvrage sera récompensé à Angoulême par l’Alph’Art Coup de Coeur et le Prix René Goscinny. En 2003, paraît le premier volet de la trilogie Le Photographe (« Aire Libre », Dupuis), mêlant des dessins d’Emmanuel Guibert et des photographies de Didier Lefèvre, et qui raconte du point de vue de ce dernier le déroulement d’une mission humanitaire en Afghanistan en 1986. Il publie en trois tomes entre 2000 et 2008 « La guerre d’Alan », les souvenirs d’Alan Ingram Cope aux éditions L’Association dans la collection Ciboulette. Emmanuel Guibert a reçu le Grand Prix d’Angoulême lors du Festival international de la bande dessinée en 2020. En janvier 2023, il est élu membre de la section de gravure et de dessin de l’Académie des beaux-arts.
Au lycée, elle décide de faire du dessin son métier et intègre une formation post-bac en illustration. Elle publie en 2017 son premier livre, Conduite interdite, aux éditions Steinkis, qui aborde la situation des femmes en Arabie Saoudite. En 2017, Chloé Wary intègre la section féminine du Football Club de Wissous, au sein duquel elle joue toujours aujourd’hui. Cette expérience de terrain nourrit l’écriture de Saison des Roses, paru en 2019 aux éditions FLBLB. Cette bande dessinée qui place l’émancipation féminine au centre d’un terrain de foot de banlieue a été récompensée par six prix : Prix du public France Télévisions au festival d’Angoulême 2020, Prix Jeunesse Nouvelle Aquitaine, Prix Artémisia de l’émancipation 2019, Grand prix Golden Globos 2019, le Prix des lycéens et apprentis Région Sud, Prix des lycéens et apprentis d’Île de France.
Rosigny Zoo, son tout nouvel album, vient de paraître aux éditions Flblb. La bande dessinée est en lice pour le Prix Prima Bula.
Editeur, scénographe, installateur, graphiste et enseignant au Master de bande dessinée de l’ESA Saint-Luc, Thierry Van Hasselt est né en 1969. Il est membre fondateur des éditions Fréon et Frémok. Il a rencontré une importante reconnaissance critique à la sortie de son premier livre Gloria Lopez, enquête obsessionnelle sur les traces d’une « vertueuse Justine ». Séduite par l’atmosphère et les matières de ces images, Karine Ponties, danseuse et chorégraphe de la compagnie Dame de pic, l’enrôle pour une création commune qui prend la forme d’un livre et d’un spectacle. Très impliqué dans la collaboration du Frémok avec La « S » centre d’art brut contemporain à Vielsalm, notamment à travers la collection Knock Outsider. Il a travaillé avec l’un de ses résidents, l’artiste Marcel Schmitz, à la création de Vivre à FranDisco, à travers lequel il donne vie, en bande dessinée, à la ville de carton et de scotch construite jour après jour par son comparse. Son dernier livre, La Véritable histoire de Saint-Nicolas, est une bande dessinée muette au rotring et à l’aquarelle, dans laquelle il imagine le célèbre saint et une armée d’enfants remettre un peu de bon sens dans un monde contemporain chaotique et violent.
Elle est traductrice et interprète japonais-français qui est basée à Paris.
De père français et de mère japonaise, Miyako Slocombe est née et vit à Paris. Diplômée de l’INALCO (Institut National des Langues et Civilisations Orientales) en littérature moderne japonaise, elle travaille actuellement comme traductrice-interprète japonais-français, principalement dans les domaines du manga, de la littérature, du sous-titrage de films et du sur-titrage de théâtre. Elle a traduit plus de 120 mangas, notamment pour les éditions du Lézard Noir, Kana(Dargaud), Akata et Casterman. Elle a fait partie de la promotion 2015-2016 de l’École de Traduction Littéraire et a reçu en 2017 le Prix d’encouragement Konishi de la traduction littéraire pour Le Démon de l’île solitaire d’Edogawa Ranpo (2015, éditions Wombat).
Elle vit à Paris, où elle mène de front une activité de graphiste et de dessinatrice (illustration, bande dessinée). Sa pratique du dessin consiste à transcrire des cheminements de pensée via la relecture des objets et des structures qu’elle observe. Pia-Mélissa Laroche traduit ses scrutations du monde matériel — jusque sous ses aspects les plus infimes ou impalpables — sous la forme de narrations inattendues où, à l’intérieur de cadres solidement posés, fourmillent mille possibilité d’associations libres, mille vagabondages, mille évasions. Pia-Mélissa Laroche autoédite avec méticulosité des recueils de dessins et des bandes dessinées qui sont autant d’objets précieux. Elle a participé à la revue Copie double (n° 3/20) et fait partie depuis peu du comité d’organisation du salon Fanzines!. Sous le pseudonyme Sidonie Absolon, elle publie des montages et mixages musicaux dans la revue sonore Ouïedire.
À la fin des années 70, alors étudiant en architecture, il commence à publier des illustrations dans Rock & Folk où il rencontre Philippe Paringaux qui lui écrira plusieurs scénarios de bandes dessinées publiées dans Métal Hurlant puis dans (A suivre). Ensemble ils signeront une dizaine d’albums dont « Barney et la note bleue », « Coeurs de sable », « Kid Congo » et « Le sang des voyous ».
Il a aussi travaillé avec d’autres écrivains tels Jerôme Charyn pour « Les frères Adamov » et « White Sonya », Jean Luc Coatalem pour « Jolie mer de Chine » et « Rien de neuf à Fort Bongo », Dennis Lehane pour « Coronado », et Tonino Benacquista pour « Les amours insolentes ». Il a collabré avec Jean-Claude Götting qui a écrit les scénarios de « Pigalle 62.27 » et de « Black Dog ».
Parallèlement à ses activités d’auteurs de bande dessinée, il travaille comme illustrateur pour l’édition (notamment l’œuvre de George Simenon), la presse (The New Yorker, Senso, etc.), la publicité, et expose régulièrement ses peintures à la galerie Huberty Breyne, entre Paris et Bruxelles. Grand amateur de voyages, il rapporte de ses périples des carnets de dessins publiés d’abord aux éditions du Seuil puis aux éditions de la Table Ronde, avec « Dessins d’ailleurs » et « Esprits d’ailleurs ».
Elle est née à Tahiti. Elle fait ses études d’illustration à Strasbourg où elle vit toujours aujourd’hui et sort diplômée de l’école supérieure des Arts Décoratifs en 2005. Elle travaille aux pastels, à la peinture et explore aussi la risographie. Ses travaux sont régulièrement exposés lors de festival ou dans des centres d’art. Anne travaille pour la presse (Télérama, The New Yorker, La revue XXI…) et a déjà publié de nombreux albums pour la jeunesse dans diverses maisons d’édition (Le Rouergue, Actes Sud, Sarbacane…). Ce qui nous lie, son premier livre aux éditions Les Fourmis Rouges sort en librairie le 22 août 2023.
Il est né en 1982 à Genève, en Suisse, et vit depuis quelques années à Zurich. Auteur et illustrateur, il a réalisé plusieurs bandes dessinées, des récits graphiques grand format et de nombreuses infographies, dans un style visuel unique. Sa très forte dyslexie a été un frein à sa scolarité et l’a empêché de suivre des études supérieures. Il a néanmoins suivi une formation de bande dessinée à l’EPAC, à Saxon, puis a obtenu un Certificat Fédéral de Capacité de graphiste à Genève. Sa dyslexie lui a fait placer la lecture, ainsi que l’interprétation des formes et de leurs significations, au centre de ses recherches, et l’a incité à choisir un style très particulier pour exprimer sa créativité et raconter des histoires. Grâce à son travail, il a reçu plusieurs récompenses et a effectué de nombreuses résidences artistiques afin de développer ses projets de création. Exposé dans divers établissements culturels en Europe, comme le Barbican Centre de Londres et le Centre culturel Onassis Stegi d’Athènes, il s’est notamment distingué par son impressionnante œuvre intitulée SWANH.NET, une adaptation dessinée de 123 mètres de long de l’épisode IV de Star Wars, mise en ligne en 2016.
La Couleur des choses, son premier roman graphique, a été initialement publié en allemand par Edition Moderne en 2020 et a remporté de nombreux prix en Suisse et en Allemagne. En 2023, le livre est couronné du prix du meilleur album au Festival International d’Angoulême.
Diplômée de la faculté d’arts plastiques de Saint-Étienne, Rachel Deville est une auteure de bande dessinée, illustratrice et peintre à l’univers singulier. Ses thèmes récurrents sont la recherche de l’identité, le double, la gémellité, le rêve. À travers ses différentes créations, elle développe un univers surréaliste et intimiste où l’absurde règne en maître et dans lequel elle aime jongler entre rêve et réalité. Dans son premier livre Lobas,elle évoquait la gémellité à travers un récit autobiographique empreint de visions oniriques. Dans ses deux ouvrages suivants, L’Heure du loup et La Maison circulaire, réalisés tout ou partie à la Maison des auteurs, elle a retranscrit ses carnets de rêves notés depuis les années 1990. Ces récits bruts, où la figure du double occupe une place importante, recréent un monde parallèle, miroir déformant de la « réalité ».
Rachel Deville est une autrice rare (Lobas chez Sins Entido, L’Heure du loup à L’Apocalypse, La Maison circulaire chez Actes Sud); elle réalise avec Le Grand Je un livre d’une grande originalité, qui fait se marier de façon insolite psychanalyse et lutte des classes.
Elle est illustratrice et dessinatrice de bande dessinée. Diplômée d’un master en arts visuels et d’un master en design graphique, son langage se trouve à la croisée de plusieurs champs graphiques. Selon une approche documentaire, elle traduit en image de grandes problématiques sociales et environnementales. Chaque projet est une porte d’entrée vers un sujet et un enjeu (graphique) complexes.
Ainsi sortira sa première bande dessinée relatant un contre la montre d’une catastrophe nucléaire en France. #Accident Majeur, en collaboration avec Jean-François Julliard, directeur général de Greenpeace France, sortira le 16 septembre 2021 aux éditions du Faubourg.
Janvier 2022 verra la parution de son deuxième livre, un essai graphique sur la Palestine, en collaboration avec le chercheur en science politique Xavier Guignard, aux éditions des Arènes. Cette ouvrage inaugurera une nouvelle expérience de lecture, où graphisme, illustration et sciences sociales décloisonnent leurs formats pour ouvrir un nouveau dialogue. Une pratique critique pour une lecture critique d’un siècle palestinien.
Elle travaille également pour la presse : revue Papiers, revue TOPO, Oblik, etc.
Laura, sous le pseudo LDUD est auteure, illustratrice et animatrice. Elle communique par le dessin tous les jours au travers d’ateliers, de projets personnels ou de commande. Curieuse elle à commencé son parcours en tant que conceptrice multimédia à Eracom puis enchainé sur un Bachelor en animation 3d à Bellecour école d’art. Fraîchement diplômée elle est recrutée dans un studio de communication ou elle va affiner son art, construisant des histoires en animation 2d ou en storyboard. Deux années plus tard, grandie par de nombreux projets, elle décide de se lancer entièrement dans l’univers de la BD et ne s’en détachera plus.
En 2018, invitée au collectif fanzine suisse « La bûche », elle y découvre un réseau de passionnées et devient membre actif. Aujourd’hui elle participe au comité actuel de la SCAA afin de développer avec les différents membres la bande dessinée suisse.
Elle est graphiste, autrice de bande dessinée, vidéaste… peu importe l’étiquette qu’on lui donne, ce qu’elle aime c’est faire partager ses observations de la vie quotidienne, faire voir les choses sous un autre angle et surtout faire rire les gens ! Pour reconnaître son travail, c’est facile, ses personnages sont des animaux ! Après avoir gagné le troisième prix du concours de dessin du festival BDFIL, en 2013, Maou publie «HEJ !» aux éditions Hélice Hélas, en 2016. Elle y raconte ses aventures en tant que caissière à Ikea et s’attaque ensuite au monde du sport dans une seconde BD intitulée «La Fédération», publiée en 2017. Parue à compte d’autrice grâce à un crowdfunding, la BD remporte le prix du meilleur projet BD de juillet 2017 sur la plateforme Ulule. Enfin, en février 2019 , Maou publie un fanzine qui raconte son périple en tant que bénévole sur un bateau pour aider le recensement des cachalots en Mer Méditerranée. Très active au sein du collectif « La Bûche » qui regroupe plus de 60 autrices de bande dessinée en Suisse romande, elle travaille actuellement sur l’adaptation d’un roman en bande dessinée et réalise de nombreuses créations autour de sa pratique de l’illustration.
Illustratrice et autrice de bande dessinée vivant à Genève, Amélie Strobino est née en 1992. Diplômée de la HEAD-Genève elle a été nommée au Prix Töpffer en 2015. Son premier album de bande dessinée, Tsarvaî, paraît aux éditions Hélice Hélas en 2017. En 2021 elle obtient la bourse d’aide à la création en bande dessinée de la ville et du canton de Genève pour la bande dessinée Pourquoi les vouivres raffolent des mytilles, éditée chez Helvetiq en 2023. Elle est membre de la SCAA (Swiss Comics Artists Association) et du Réseau BD Suisse, contributrice de La bûche (fanzine collectif de créatrices de BD de Suisse romande) et signataire de la charte du Collectif des créatrices de BD contre le sexisme.
Il est né en 1988, quelque part entre Nantes et la mer, en bordure de la forêt. Un peu plus tard, il part étudier la communication visuelle à l’école Estienne, à Paris ; il en sort graphiste, et mène alors de nombreux projets avec le prestigieux studio de Valence. Il commence en parallèle à produire de petits fanzines auto-édités, et bifurque progressivement vers la bande dessinée et l’illustration. Fortement inspiré par les grands espaces et les paysages naturels, il publie sa première bande dessinée en 2013 : Isles, la Grande Odyssée, aux éditions FP&CF rééditée en 2018 par FP&CF et 2024) En 2017, il publie Crépuscule, un premier grand récit de science-fiction impressionnant de maîtrise, qui lui vaut une sélection officielle au festival d’Angoulême et le Prix du jury du festival Pulp en 2018. Il confirme ensuite son talent avec un thriller psychologique, Le Long des Ruines, en attendant d’éblouir les lecteurs avec Le Visage de Pavil.
Il est né en 1986 à Calgary (Canada). Il est diplômé en design du Alberta College of Art, de la School of Visual Arts de New York et récipiendaire de la prestigieuse bourse du Center for Cartoon Studies. Son travail a été présenté dans de nombreuses publications, notamment The New York Times, Kramers Ergot et Best American Comics. Il a commencé à publier des bandes dessinées à l’âge de 20 ans, puis a été repéré sur un forum internet par Casterman pour qui il a dessiné son premier album, « Les Ames Sèches, vol. 2″ en 2011, sur un scénario d’Antoine Ozanam. Il a ensuite travaillé pour Marvel et DC Comics, ainsi que pour Critéeion (il a réalisé les jaquettes des DVD des films « Scanners » de Cronenberg et de « L’Ultime Razzia » de Kubrick). Ses romans graphiques, « Anti-Gone » (2017) et « Bradley of Him » (2019), ont été nominés pour plusieurs prix dont le Doug Wright Award, le LA Times Book Prize et les Ignatz Awards. Connor Willumsen vit actuellement à Athènes (Grèce).
Très récemment diplômée de l’École des Arts décoratifs de Strasbourg, Lisa Blumen a déjà publié quelques livres à destination des jeunes lecteurs, chez Kilowatt et aux éditions du Rouergue. Avec Avant l’oubli, elle signe sa première bande dessinée pour les grandes personnes. Dans ce récit, elle donne à voir une perception émouvante du monde en accordant la part belle aux interactions entre les personnages. À l’instar de parutions récentes de L’employé du moi, la science-fiction est ici utilisée comme prétexte pour évoquer autre chose entre les lignes des phylactères, en premier lieu : l’intime.
Il est né en 1984. Diplômé des Arts Décoratifs de Strasbourg, il se distingue alors dans la revue Belles Illustrations, aux côtés de Léon Maret, Alexis Beauclair, Guillaume Chauchat et tant d’autres. Grand voyageur, il s’exile d’abord au Québec tout en travaillant pour la presse (Le Monde, XXI, New York Times). De retour sur le vieux continent, il se lance dans l’édition jeunesse et publie avec Anne-Margot Ramstein L’ABC des tracas puis Avant/après chez Albin Michel Jeunesse, qui n’obtient rien moins que le Bologna Ragazzi Award 2015. Installé dans une modeste villa perchée sur les hauteurs de Rome, il contemple chaque jour l’agitation frénétique de la Ville Eternelle, tout en brossant dans Bob et Sally sont des copains le portrait des deux premiers amis du Monde. Revenu enfin à Strasbourg sur les lieux de ses premiers méfaits, il retrouve son copain Léon Maret pour Micro Zouzou chez les Maxi-Zinzins, feuilleton oufesque prépublié dans Picsou Magazine.
Diplômé des arts appliqués, Jean-Yves Duhoo a travaillé comme illustrateur, notamment pour Libération, Lapin et Capsule Cosmique. Il a publié de nombreux albums dont Écoloville (Hachette), L’Atelier de Jojo & Yvan (L’Association) ou encore Soigne ta gauche (Seuil). Il est aussi fondateur avec Killoffer du trimestriel Mon Lapin Quotidien (L’Association). Esprit curieux, il réalise depuis 2008 des reportages scientifiques en BD pour le journal Spirou; une compilation est parue en 2019 (Dans le secret des labos, Dupuis). La même année, pour Casterman, il décide de se lancer dans un projet de bande dessinée de non-fiction consacrée au cerveau, Mister Cerveau.
Quand il ne déroule pas sur bandes ou sur sillons des tubes bizarres à la fois Lo-fi et No wave, il s’attelle à la réalisation tous azimuts de dessins dépenaillés et spontanés. Co-fondateur de la revue de bande-dessinée Psoriasis, il a participé à de nombreux fanzines avant de lancer avec sa sœur, Garance Coquart-Pocztar, leur propre maison d’édition totalement DIY: Petite Nature éditions. En 2020, il y publie Tozzy, un recueil de strips expérimentaux réalisés entre 2015 et 2020 narrant l’odyssée improbable du personnage éponyme.
Formée aux arts appliqués, c’est certainement sa formation en architecture d’intérieur qui lui a donné son goût pour raconter les intérieurs et la vie de ses habitants. Proche du mouvement « Mingei udo » (mouvement artistique japonais des années 1920-1930), sa démarche artistique est faite de modestie et de sincérité. Après Nagasaki (Ed. Le Lézard Noir, 2019-Sélection FIBD 2020, prix Révélation ADAGP / Quai des Bulles 2020), Agnès Hostache adapte en 2023, le roman de Célia Houdart Tout un monde lointain (Ed. P.O.L.) sous le titre E.1027.
Né en 1978, il est architecte et cofondateur du cabinet VROA Architekci qui a assuré la rénovation du Musée d’Art Contemporain de la ville de Wroclaw. Il est également professeur à la faculté d’architecture de l’université de Wrocław où il enseigne le design. Il dirige un blog sur l’architecture et participe à la fondation Jednostka Architekturi. Il a écrit plusieurs ouvrages sur l’architecture.
Après son bac, elle est revenue vivre à Angoulême et a monté un atelier avec ses amis. Elle écrit depuis 2020 des strips humoristiques sur Instagram qu’elle publie sous forme de recueil en 2023, dans son premier ouvrage baptisé La vie est une corvée (Ed. Exemplaire). Elle travaille actuellement sur un album dont la sortie est prévue pour 2023 aux éditions Même Pas Mal.
Elle est née le 20 juin 1977. Artiste peintre à ses débuts, elle se tourne vers la bande dessinée en découvrant les Chroniques de New York de Julie Doucet. En 2011, l’éditeur argentin Editorial Común publie son premier roman graphique, Virus tropical, où elle raconte sa vie de petite fille et d’adolescente rebelle au sein d’une famille conservatrice.Virus Tropical est salué unanimement par la critique. Le livre sera publié en anglais puis en français aux éditions de l’Agrume en 2013 et fera l’objet d’une adaptation en long métrage d’animation en 2017.
Elle fait des bandes dessinées pour la jeunesse et pour les adultes. Ses récits abritent des oiseaux, des montagnes très hautes, des crépuscules magiques, des monstres oranges, des feux d’artifice, des pilotes d’avions fous, un homme coupé en deux qui cherche une amoureuse… Pour le travail des images, elle mélange les techniques colorées, parfois avec l’intervention de collages, pour obtenir des textures riches et proches de la peinture expressionniste.
Née en 1986 à Leipzig, elle est devenue en quelques années une figure incontournable de la bande dessinée alternative. Son style unique aux couleurs acidulées et ses histoires troublantes de sincérité ont conquis un large public et ses livres traduits dans plusieurs pays font aujourd’hui un vrai carton en Allemagne, en Espagne et outre-Manche. Elle publie régulièrement dans Vice et travaille pour de nombreux journaux.
Une artiste multidisciplinaire travaillant principalement en bande dessinée et en animation. Son travail a été publié dans des revues comme Kramers Ergot, Best American Comics, Strapazin, Gouffre. Elle a publié une douzaine de bandes dessinées et deux anthologies. Sa bande dessinée Grip (Ed. Les Requins Marteaux) vient d’être publiée en France. Son travail d’animation est présenté dans des galeries et au New Museum de New York. Lale Westvind enseigne actuellement l’animation et l’illustration à la Parsons School of Design.